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Mutations économiques du secteur de l’industrie des métaux non ferreux

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Mutations économiques du secteur de l’industrie des métaux non ferreux
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Date of Editorial Board meeting: 
Publication date: 
Thursday, April 2, 2015
Abstract in English: 
Le secteur des métaux non ferreux est un fournisseur incontournable d’autres secteurs majeurs de l’industrie française. Par les innovations technologiques qu’il porte, il met également à disposition de ces secteurs aval des solutions innovantes et apparaît ainsi comme un maillon essentiel de la chaîne industrielle. Les métaux non ferreux, qu’il s’agisse des métaux traditionnels ou à haute intensité technologiques (dits high-tech), trouvent leurs applications dans de nombreux secteurs industriels comme les matériels de transport, le bâtiment, l'aéronautique, l'automobile, les matériels électriques et électroniques, les équipements domestiques et emballages ou encore les industries mécaniques. Plus particulièrement, l’utilisation des métaux high-tech (ou les alliages utilisant ces métaux) permet d’induire des caractéristiques mécaniques et physico-chimiques propices aux innovations technologiques et aux technologies de rupture. L’industrie française des métaux non ferreux a connu, durant cette dernière décennie, des évolutions marquantes de ses marchés et un contexte concurrentiel mondial renforcé qui ont conduit à de profondes recompositions de son appareil productif. Au niveau mondial, le déplacement du centre de gravité de la croissance économique vers les pays émergents et le ralentissement de la croissance de la demande lié à la crise économique ont engendré, en France et en Europe, une baisse d’activité de la quasi-totalité des secteurs consommateurs de métaux non ferreux. L’analyse prospective à l’horizon de 15-20 ans fait ressortir différents facteurs qui devraient agir sur les marchés des métaux non ferreux. En termes de volumes, les applications dans les infrastructures bénéficieront d’une croissance rapide dans les pays émergents, alors que dans les pays matures, les marchés reposeront davantage sur des remplacements, des améliorations, des adaptations à de nouveaux modes de consommation et production, avec une croissance plus faible. Concernant les biens de consommation et d’équipement des ménages, tels que l’automobile, la croissance mondiale en volume sera principalement tirée par les pays émergents. Dans les pays matures, les facteurs de croissance dépendront notamment des réponses et solutions qui pourront être apportées aux besoins de nouveaux modes de consommation et de production, tels que l’optimisation et l’efficacité des matériaux, les développements technologiques combinés à la montée en puissance des technologies de l’information et de la communication (TIC), ou encore la capacité de satisfaire aux exigences environnementales. Les acteurs français disposent d’atouts et de potentialités pour réaliser des productions à haute intensité technologique et à forte valeur ajoutée. Le défi pour les acteurs français est alors d’acquérir ou de confirmer un avantage compétitif par rapport à des concurrents, y compris issus de pays émergents, prompts à progresser sur une courbe d’expérience comparable et à rivaliser sur des créneaux identiques. Dans le domaine des métaux non ferreux, la diffusion de nouvelles technologies et/ou de nouveaux matériaux bénéficie du rôle actif de quelques donneurs d’ordres, acteurs institutionnels et centres techniques. Globalement, les projets et les initiatives émergent en ordre dispersé, et une meilleure coordination au niveau national serait souhaitable. De nombreux métaux non ferreux (cuivre, aluminium, métaux précieux et high-tech) bénéficient de l’apport des TIC, et notamment de l’électronique embarquée, tous types de véhicules confondus (aéronefs, trains, automobiles, etc.).
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232
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Enjeux et perspectives de la consommation collaborative

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Enjeux et perspectives de la consommation collaborative
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Date of Editorial Board meeting: 
Publication date: 
Wednesday, July 8, 2015
Abstract in English: 
À partir de 2007, la crise financière et économique mondiale a provoqué dans les pays industrialisés une brusque montée du chômage, une baisse du pouvoir d’achat des ménages ainsi qu’une déstabilisation du système bancaire mondial. Les effets de la crise ont agi comme un catalyseur de tendances de fond observées depuis quelques décennies (mouvements altermondialistes, critiques du système agro-industriel intensif, etc.) et ont intensifié un questionnement citoyen sur les modes de production, de financement et de consommation actuels. Cette remise en question a notamment été illustrée en 2011 par des mouvements comme celui des Indignés en Espagne ou Occupy Wall Street aux États-Unis, promouvant un modèle de société plus responsable. Les pratiques visant à échanger et à partager des biens entre particuliers ainsi qu’à limiter les intermédiaires entre producteur et consommateur ont connu un engouement progressif; donnant naissance à un ensemble d’initiatives rassemblées sous l’appellation de consommation collaborative. Ce mouvement récent et grandissant s’appuie sur des pratiques prénumériques telles que les Systèmes d’Échanges Locaux (SEL), qui ont vu le jour en France au début des années 90. Il s’agit de systèmes d’échanges de produits ou de services entre les adhérents d’un même groupement associatif, selon une unité propre à chaque groupe. On peut également mentionner les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (Amap), qui permettent aux consommateurs de s’approvisionner directement auprès du producteur, ou encore les recycleries qui collectent, réemploient et valorisent des objets de seconde vie depuis 1984. La popularisation de ce phénomène et son essor à grande échelle ont notamment été permis par la forte démocratisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), se traduisant par des taux d’équipement en informatique particulièrement élevés. Les NTIC ont contribué au développement de plateformes internet accessibles au plus grand nombre, permettant de mettre en relation des particuliers ne se connaissant pas au préalable pour réaliser des transactions. Les NTIC et le e-commerce ont également contribué à faire évoluer la relation unissant consommateurs et entreprises en modifiant les manières de s’informer et en démultipliant les possibilités d’interaction et de coopération. Les années 2010 ont vu l’émergence d’un mouvement d’empowerment du consommateur, qui s’implique de plus en plus dans les transactions et se positionne comme un "consommacteur" exerçant une influence sur la marque, les prix et les produits/services (forum deconsommateurs, appels à idées, customisation de produits, comparateurs de prix, etc.). Le rapport de force se modifie notamment dans les pratiques de consommation collaborative, pour lesquelles le consommateur passe du statut unique de "demandeur" à un double statut d’"offreur-demandeur".
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336
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Usages novateurs de la voiture et nouvelles mobilités

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Usages novateurs de la voiture et nouvelles mobilités
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Date of Editorial Board meeting: 
Publication date: 
Thursday, January 14, 2016
Abstract in English: 
Ce travail se donne pour objectif d’explorer de nouvelles voies d’interprétation de l’émergence et de la transition des transports contemporains vers les nouveaux services de mobilité automobile. Aujourd’hui, les "nouvelles mobilités" font, en effet, figure de "nouvelle frontière" pour une partie du monde politique et intellectuel. Elles sont parées des vertus supposées d’une "croissance verte" qui redonnerait l’avantage aux pays et territoires mis à mal par la mondialisation et ses effets désindustrialisant. Ces nouvelles mobilités permettraient, selon cette croyance, de tourner le dos à un XXe siècle où l’on aurait confondu le progrès avec la croissance infinie d’une production industrielle aussi polluante qu’aliénante pour les consommateurs comme pour les travailleurs. Dans le programme politique qu’elles sous-entendent, ces nouvelles formes de mobilité engageraient les individus à réfléchir de manière plus collective et entrepreneuriale. Elles permettraient de créer de nouveaux besoins et de nouveaux profits dans la droite ligne des grandes thématiques contemporaines que sont le numérique et l’écologie. Symbole d’une vision "high-tech" de l’écologie, ces nouvelles formes de mobilités tendent à se constituer comme un nouveau paradigme de l’automobile. Celui-ci serait appelé à structurer de nouveaux écosystèmes d’affaires qui permettraient d’amorcer une transition vers "le futur". Aujourd’hui, on attribue bien volontiers à l’industrie automobile, à ses usines et à ses acteurs, les caractéristiques d’une économie vieillissante et conservatrice, incapable de se recomposer et d’adhérer à ce "nouveau paradigme". Dans la vision positiviste dominante, l’industrie automobile est d’emblée condamnée. Elle représente une vision passéiste de l’économie et de la société, avec laquelle il est politiquement de plus en plus difficile de s’imposer. L’idée que nous défendons dans ce rapport est que l’on peut entrevoir la dynamique des nouvelles mobilités et des nouveaux services automobiles à travers un prisme "industrialiste" et écologique, c'est-à-dire, comme un moyen de répondre aux impératifs sociaux et environnementaux auxquels est confrontée la société française ainsi que son industrie. En effet, nous pensons que, plutôt que d’opposer un "ancien" et un "nouveau monde" des mobilités automobiles, il est aujourd’hui indispensable d’identifier et de développer des "ponts" entre l’industrie automobile et les nouveaux services de mobilité
aujourd’hui en pleine expansion. Ce rapport propose d’évaluer les potentialités d’une telle hypothèse et d’identifier des voies de transition vers une massification des nouveaux usages automobiles.
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270
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Analyse du marché et des acteurs de la filière industrielle française de sécurité

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Analyse du marché et des acteurs de la filière industrielle française de sécurité
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Date of Editorial Board meeting: 
Publication date: 
Thursday, November 19, 2015
Abstract in English: 
Depuis le début du 21ème siècle, de nombreux risques ont mis la sécurité à l’ordre du jour des préoccupations des citoyens et des pouvoirs publics. Depuis le début des années 1980, le besoin de sécurité est ressenti avec de plus en plus de force en France et en Europe, et encore plus aux États-Unis. La filière de la sécurité répond à ce besoin, et elle comprend, outre le coeur des industries de sécurité, des services privés et surtout un important secteur de services publics de sécurité non marchands (police et gendarmerie nationales, douanes, polices municipales, sécurité civile dont certaines unités militaires, pompiers, justice, administration pénitentiaire). La filière de sécurité répond à un besoin fondamental des citoyens, cela ne fait aucun doute, et elle constitue une activité majeure. Elle est cependant mal connue faute d’un instrument adéquat de suivi statistique par exemple. C’est pourquoi les pouvoirs publics ont lancé une étude visant à affiner les premières estimations de l’importance économique du secteur de la Sécurité contenues dans le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale publié en 2013. En parallèle, la Commission européenne a lancé une étude sur la filière de la sécurité au plan européen. La filière de la sécurité, et plus particulièrement sa composante industrielle, est en plein développement depuis les années 2000. Elle représentait au total en France en 2013 un volume d’affaires de 60 milliards d’euros et près d’un million d’emplois publics et privés. Le secteur marchand et industriel s’appuie pour sa part, sur un tissu d’entreprises comprenant de grands groupes internationaux et des PME innovantes et fortement exportatrices. C’est une filière en forte croissance. Entre 2003 et 2013 le chiffre d’affaires des produits et services de sécurité s’est développé sensiblement davantage que le PIB, au rythme soutenu de 5% par an jusqu’à la crise de 2008 et réduit à 2% par an ensuite. Dans la période à venir (de 2013 à 2020), la croissance devrait repartir et retrouver sensiblement le même niveau qu’avant la crise (à 5,1% par an selon nos estimations). C’est une filière en mutation. Ces chiffres moyens cachent en réalité une mutation de la filière. La partie traditionnelle des activités de sécurité (protection physique, services de gardiennage) stagne, alors que des domaines nouveaux comme les produits et systèmes numériques et robotiques, ou la cybersécurité, sont en très forte croissance. Cela traduit une mutation de la société elle-même qui se "numérise" et se prépare aux évolutions telles que les réseaux intelligents, les villes intelligentes, les automobiles et les objets connectés, et plus généralement, l’utilisation exponentielles de capteurs toujours plus performants et miniaturisés dont les informations nécessitent stockage et traitement. Toutes leurs applications nécessitent d’être fortement sécurisées et d’intégrer des dispositions de protection de la vie privée dès leur conception (ingénierie de type "privacy by design"). Ces évolutions offrent de formidables opportunités pour l’industrie et les entreprises françaises et européennes, qui nécessiteront de la part de tous les acteurs impliqués des visions audacieuses et une grande rapidité de mise oeuvre pour être saisies.
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E-santé : faire émerger l’offre française en répondant aux besoins présents et futurs des acteurs de santé

Title Original Language: 
E-santé : faire émerger l’offre française en répondant aux besoins présents et futurs des acteurs de santé
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Date of Editorial Board meeting: 
Publication date: 
Tuesday, February 9, 2016
Abstract in English: 
Soigner autrement est un impératif de santé publique dans un contexte de vieillissement de la population, d’augmentation des maladies chroniques, d’hyperspécialisation de la médecine, de désertification médicale et d’exigence accrue des patients. C’est également un impératif économique, compte tenu de la difficulté à financer des dépenses de santé qui croissent aujourd’hui plus fortement que le PIB. La France fait partie des pays occidentaux clairement touchés par ces problématiques. Ce sont autant de défis qui appellent à trouver de nouvelles solutions. Le terme d’e-santé a une acception très large puisqu’il désigne tous les aspects numériques touchant de près ou de loin la santé. Cela inclut notamment différents types de contenus numériques liés à la santé, appelés également santé numérique ou télésanté. De manière plus générale, l’e-santé englobe aujourd’hui les innovations d’usages des technologies de l’information et de la communication à l’ensemble des activités en rapport avec la santé. L‘e-santé contribue à apporter des réponses qui permettront de préserver les fondamentaux du système de santé tout en augmentant sa valeur ajoutée pour les professionnels comme pour les patients. Dans le parcours actuel, le barycentre se situe sur le soin. En cible, le poids de chacune des activités devrait évoluer avec le développement de la prévention, de l’accompagnement et de l’information de manière transverse. Le système de santé français s’est bâti autour du soin, c’est-à-dire du traitement des épisodes aigus de la maladie et a délaissé la prévention et l’accompagnement. Le développement des maladies chroniques nécessitant un suivi au long cours, en dehors des phases aigües, ainsi que le vieillissement de la population viennent bousculer ce paradigme. L’enjeu est désormais de: a) soigner de manière plus efficiente en sollicitant moins les ressources du système de santé en particulier l’hôpital. L’ancrage fort sur le "soin" diminue au profit de la prévention et de l’accompagnement. L’e-santé est un levier pour accompagner ce changement de paradigme. Les objets connectés et les applications peuvent aider les citoyens/patients à mieux se prendre en charge, à la fois pour la prévention et le bien-être. L’e-santé est également un atout pour faciliter l’appui aux patients en dehors des phases aigües de soins. Elle permettra grâce à un meilleur suivi du patient de détecter les éventuels risques et de proposer une prise en charge personnalisée. Le traitement massif des données dans une approche Big Data doit favoriser le développement de la médecine personnalisée dont on attend beaucoup tant en termes de traitements plus adaptés qu’en termes de réduction de la consommation des ressources grâce au ciblage des traitements. Le recours au système de santé sera plus personnalisé donc moins susceptible de surconsommation inutile; b) prendre en charge des parcours de soins de manière globale qu’il s’agisse de prévention, de soin, d’accompagnement ou encore d’information. Aujourd’hui, les activités du parcours santé constituent chacune un silo. L’objectif est désormais de s’assurer d’une continuité dans la prise en charge qu’elle soit sanitaire, médicale… Dans ce contexte, les frontières entre la prévention, le soin, l’accompagnement s’estompent et une certaine porosité s’observe. Les évolutions technologiques (objets connectés…) se diffusent rapidement, d’autant que la frontière est ténue entre le monde de l’information et de la santé, de la prévention et de la santé. L’e-santé est ainsi porteuse d’un potentiel d’améliorations pour le système de santé, pour ses professionnels comme pour les patients et la population en général, mais son déploiement peine, en particulier en France, à trouver sa voie et reste cantonné à des expérimentations qui se succèdent. Or, l‘e-santé ne modifiera réellement les pratiques qu’en changeant de dimension. Il faut passer d’un déploiement sur de petits volumes focalisés sur une population étroite, tant de patients que de professionnels de santé, à une utilisation massive et systématique afin de tirer les bénéfices en efficience et en qualité de prise en charge. Comme pour tous les secteurs d’activités, l’usage du numérique ne délivre, en effet vraiment toute sa valeur ajoutée que si son usage est généralisé sur l’ensemble de la chaîne. Ainsi, internet n’a bouleversé nos pratiques d’échanges entre les individus et l’accès à l’information que le jour où la population a été largement utilisatrice. De même, la dématérialisation des processus internes dans les entreprises n’a vraiment augmenté la productivité que le jour où chaque fonction a pu être intégrée dans un système d’information global de l’entreprise. L’engouement pour les ERP1 est venu bien évidemment, du constat que seule l’interconnexion des différentes fonctions dans le même SI apporte un gain radical en matière de qualité et d’efficience. L’étape supplémentaire a été franchie quand la chaîne de valeur intra-entreprise a pu être connectée, à un coût acceptable, via les réseaux internet, avec les fonctions externes à l’entreprise dématérialisant ainsi l’ensemble de cette chaîne et ce sans contraintes géographiques. La richesse de l’information numérique détenue a ainsi crû significativement apportant une valeur ajoutée très significative à l’entreprise (traitement des données, qualification de l’information…). Ce qui est vrai, ici, pour l’entreprise le sera pour la santé.
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120
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Enjeux et perspectives des filières industrielles de la valorisation énergétique du sous-sol profond

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Enjeux et perspectives des filières industrielles de la valorisation énergétique du sous-sol profond
Abstract Original Language: 
Cette étude vise à établir un diagnostic quantitatif et qualitatif des acteurs implantés sur le territoire français des filières de la valorisation énergétique du sous-sol profond et de la structuration de ces filières. Ces filières comprennent l’exploration et la production pétrolières et gazières (E&P), le stockage géologique d’hydrocarbures liquides et gazeux, le stockage géologique de CO2 et la géothermie profonde. Réalisée entre mi-2014 et mi-2015, cette étude a été conduite dans une période de changements significatifs tant structurels que conjoncturels, avec notamment un retournement marqué des prix des énergies fossiles. La conjonction de ces facteurs internes et externes amène les différents acteurs des filières à promouvoir des pistes innovantes d’accompagnement pour affirmer la compétitivité et l’expertise des entreprises des filières en France et sur les marchés à l’export, tout en construisant un modèle d’exploitation responsable et durable du sous-sol profond, vectrices d’emplois sur le sol national. La France a pris des engagements énergétiques forts à moyen et long termes. Le pays prévoit notamment de réduire sa consommation d’énergie finale de 20% en 2030 et 50% en 2050 par rapport à 2012, de baisser sa consommation d’énergies fossiles de 30% en 2030 et d’augmenter la part des renouvelables à 23% en 2020 et 32% en 2030. À l’heure actuelle, les hydrocarbures assurent encore 44% de la consommation d’énergie primaire en France métropolitaine, avec une part croissante de la consommation de gaz naturel. Même si les énergies renouvelables sont en croissance, l’électricité est produite majoritairement à partir du nucléaire (74% en 2013). Le processus de transition énergétique doit être envisagé sur une longue période et l’évolution des filières énergétiques du sous-sol profond doit être repensée en synergie avec ce processus et au vu des questions de dépendance énergétique et de réindustrialisation du territoire français. Dans le contexte actuel de promotion de la transition énergétique, l’État n’intègre pas la filière de l’E&P alors qu’elle a un rôle certain à y jouer à l’horizon 2050, par exemple au travers de transferts technologiques, d’une utilisation propre des énergies fossiles ou encore du rôle du gaz naturel dans ce processus. Plus globalement, l’ensemble des filières répond à l’objectif de transition énergétique vers un mix moins carboné par l’utilisation de la géothermie profonde pour la production de chaleur et d’électricité, à l’exigence de sécurité énergétique par une exploitation des énergies fossiles raisonnée et respectueuse de l’environnement et, enfin, à la nécessité de proposer des solutions de stockage d’énergies propres pour compenser l’intermittence des énergies renouvelables. Enfin, les filières énergétiques du sous-sol profond constituent des éléments structurants du tissu industriel français et contribuent au rééquilibrage de la balance commerciale par leurs exportations. L’intérêt de maintenir le dynamisme et la compétitivité de ce tissu industriel est réel dans une optique d’attractivité globale de l’ensemble de l’industrie française et de maintien de l’emploi sur le territoire. Des filières historiques, au coeur de la politique énergétique française, tirées par des champions agissant sur la scène internationale, générant de l’emploi et un fort chiffre d’affaires principalement à l’exportation.
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Date of Editorial Board meeting: 
Publication date: 
Friday, March 11, 2016
Abstract in English: 
Cette étude vise à établir un diagnostic quantitatif et qualitatif des acteurs implantés sur le territoire français des filières de la valorisation énergétique du sous-sol profond et de la structuration de ces filières. Ces filières comprennent l’exploration et la production pétrolières et gazières (E&P), le stockage géologique d’hydrocarbures liquides et gazeux, le stockage géologique de CO2 et la géothermie profonde. Réalisée entre mi-2014 et mi-2015, cette étude a été conduite dans une période de changements significatifs tant structurels que conjoncturels, avec notamment un retournement marqué des prix des énergies fossiles. La conjonction de ces facteurs internes et externes amène les différents acteurs des filières à promouvoir des pistes innovantes d’accompagnement pour affirmer la compétitivité et l’expertise des entreprises des filières en France et sur les marchés à l’export, tout en construisant un modèle d’exploitation responsable et durable du sous-sol profond, vectrices d’emplois sur le sol national. La France a pris des engagements énergétiques forts à moyen et long termes. Le pays prévoit notamment de réduire sa consommation d’énergie finale de 20% en 2030 et 50% en 2050 par rapport à 2012, de baisser sa consommation d’énergies fossiles de 30% en 2030 et d’augmenter la part des renouvelables à 23% en 2020 et 32% en 2030. À l’heure actuelle, les hydrocarbures assurent encore 44% de la consommation d’énergie primaire en France métropolitaine, avec une part croissante de la consommation de gaz naturel. Même si les énergies renouvelables sont en croissance, l’électricité est produite majoritairement à partir du nucléaire (74% en 2013). Le processus de transition énergétique doit être envisagé sur une longue période et l’évolution des filières énergétiques du sous-sol profond doit être repensée en synergie avec ce processus et au vu des questions de dépendance énergétique et de réindustrialisation du territoire français. Dans le contexte actuel de promotion de la transition énergétique, l’État n’intègre pas la filière de l’E&P alors qu’elle a un rôle certain à y jouer à l’horizon 2050, par exemple au travers de transferts technologiques, d’une utilisation propre des énergies fossiles ou encore du rôle du gaz naturel dans ce processus. Plus globalement, l’ensemble des filières répond à l’objectif de transition énergétique vers un mix moins carboné par l’utilisation de la géothermie profonde pour la production de chaleur et d’électricité, à l’exigence de sécurité énergétique par une exploitation des énergies fossiles raisonnée et respectueuse de l’environnement et, enfin, à la nécessité de proposer des solutions de stockage d’énergies propres pour compenser l’intermittence des énergies renouvelables. Enfin, les filières énergétiques du sous-sol profond constituent des éléments structurants du tissu industriel français et contribuent au rééquilibrage de la balance commerciale par leurs exportations. L’intérêt de maintenir le dynamisme et la compétitivité de ce tissu industriel est réel dans une optique d’attractivité globale de l’ensemble de l’industrie française et de maintien de l’emploi sur le territoire. Des filières historiques, au coeur de la politique énergétique française, tirées par des champions agissant sur la scène internationale, générant de l’emploi et un fort chiffre d’affaires principalement à l’exportation.
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Enjeux et perspectives des industries du sport en France et à l’international

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Enjeux et perspectives des industries du sport en France et à l’international
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Publication date: 
Thursday, June 9, 2016
Abstract in English: 
Dans le cadre de sa mission de développement de la compétitivité et de la croissance des entreprises françaises de l’industrie et des services, la Direction générale des entreprises s’est associée à la Direction des sports pour réaliser une étude à finalité prospective, portant sur la fabrication et la distribution d’articles et d’équipements sportifs en France. Cette réflexion s’articule autour de quatre principaux objectifs: 1. Caractériser les industries du sport sous un angle quantitatif (données économiques, évolutiondes pratiques, etc.) et qualitatif (élaboration de typologies, positionnement des acteurs, etc.) et développer une double approche "Demande" et "Offre" à finalité prospective: a) comprendre les pratiques, besoins et attentes de la clientèle et identifier des gisements de marché potentiels; b) identifier les facteurs clés de succès des entreprises et analyser leurs perspectives et trajectoires d’évolution. 2. Établir une synthèse des enjeux et des opportunités des marchés du sport et mettre en regard les forces et faiblesses des industriels français. 3. Identifier des orientations stratégiques et opérationnelles permettant de dynamiser le secteur et soutenir le développement des fabricants et distributeurs français, aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger. 4. Élaborer des recommandations opérationnelles et pragmatiques à destination des professionnels et des pouvoirs publics visant à faciliter leur mise en oeuvre et à accompagner les acteurs dans leurs démarches d’adaptation et d’innovation.
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Marché actuel et offre de la filière minérale de construction et évaluation à échéance de 2030

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Marché actuel et offre de la filière minérale de construction et évaluation à échéance de 2030
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Dans le contexte économique actuel et au vu des enjeux sociétaux et écologiques du secteur du bâtiment (construction neuve et réhabilitation) et des travaux publics, le dynamisme de la filière extractive et de première transformation est nécessaire afin de répondre à des enjeux forts en termes de compétitivité, de croissance et d’emplois difficilement délocalisables. Afin de contribuer à une meilleure connaissance des acteurs et du marché actuel des systèmes et produits de construction minéraux, ainsi que des évolutions prévisibles à horizon 2030, six organismes ont souhaité s’associer pour conduire une étude analytique et prospective sur l’industrie de la filière minérale. Cette étude, confiée au groupement RDC Environnement – Crédoc – BRGM, a permis d’établir un diagnostic des forces et faiblesses des différents segments de la filière, de donner une vision prospective établie sur la base de facteurs de mutation bien identifiés et de dégager des mesures opérationnelles permettant le succès des filières d’avenir. Au travers de plusieurs scénarios, cette étude conduit à: a) Établir un diagnostic précis portant sur l’extraction, la production, le recyclage ou la réutilisation des matériaux ainsi que sur l’évolution des marchés actuels (bâtiment et travaux publics), des capacités de production, des profils des acteurs, de la localisation de leur centre de décision et leur positionnement sur leur marché (nombre d’entreprises, chiffre d’affaires, emploi, balance commerciale, etc.); b) Identifier les grands enjeux des acteurs de la filière, les perspectives d’évolution du marché et des offres (accessibilité des gisements et acceptabilité de leur exploitation, enjeux environnementaux, innovations, réglementations du bâtiment, commandes publiques, effets de substitution entre matériaux, projets d’infrastructures, etc.), et la concurrence européenne et internationale; c) Identifier les enjeux environnementaux, sociaux et économiques d’une substitution des produits de la filière minérale de construction par d’autres matériaux, importés, recyclés, de courte durée de vie, déchets industriels; d) Identifier les enjeux environnementaux et sanitaires des produits de construction pour la construction du bâtiment et des travaux publics, pour leur entretien et pour leur déconstruction, leur analyse du cycle de vie, la qualité environnementale des réseaux, la durée de vie des réseaux, etc.); e) Évaluer le dynamisme de la filière en France en termes d’innovation; f) Dresser une vision prospective, à un horizon 2030, de la filière; f) Formuler des recommandations sur les politiques publiques à mettre en place pour favoriser l’accès à la ressource, soutenir la compétitivité de la filière et dégager des pistes d’actions visant à capter le potentiel de développement au bénéfice de l’ensemble de la chaîne industrielle, ou encore initier des actions collectives entre les acteurs et/ou des partenariats (innovation, co-investissement, exportation).
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Date of Editorial Board meeting: 
Publication date: 
Tuesday, November 22, 2016
Abstract in English: 
Dans le contexte économique actuel et au vu des enjeux sociétaux et écologiques du secteur du bâtiment (construction neuve et réhabilitation) et des travaux publics, le dynamisme de la filière extractive et de première transformation est nécessaire afin de répondre à des enjeux forts en termes de compétitivité, de croissance et d’emplois difficilement délocalisables. Afin de contribuer à une meilleure connaissance des acteurs et du marché actuel des systèmes et produits de construction minéraux, ainsi que des évolutions prévisibles à horizon 2030, six organismes ont souhaité s’associer pour conduire une étude analytique et prospective sur l’industrie de la filière minérale. Cette étude, confiée au groupement RDC Environnement – Crédoc – BRGM, a permis d’établir un diagnostic des forces et faiblesses des différents segments de la filière, de donner une vision prospective établie sur la base de facteurs de mutation bien identifiés et de dégager des mesures opérationnelles permettant le succès des filières d’avenir. Au travers de plusieurs scénarios, cette étude conduit à: a) Établir un diagnostic précis portant sur l’extraction, la production, le recyclage ou la réutilisation des matériaux ainsi que sur l’évolution des marchés actuels (bâtiment et travaux publics), des capacités de production, des profils des acteurs, de la localisation de leur centre de décision et leur positionnement sur leur marché (nombre d’entreprises, chiffre d’affaires, emploi, balance commerciale, etc.); b) Identifier les grands enjeux des acteurs de la filière, les perspectives d’évolution du marché et des offres (accessibilité des gisements et acceptabilité de leur exploitation, enjeux environnementaux, innovations, réglementations du bâtiment, commandes publiques, effets de substitution entre matériaux, projets d’infrastructures, etc.), et la concurrence européenne et internationale; c) Identifier les enjeux environnementaux, sociaux et économiques d’une substitution des produits de la filière minérale de construction par d’autres matériaux, importés, recyclés, de courte durée de vie, déchets industriels; d) Identifier les enjeux environnementaux et sanitaires des produits de construction pour la construction du bâtiment et des travaux publics, pour leur entretien et pour leur déconstruction, leur analyse du cycle de vie, la qualité environnementale des réseaux, la durée de vie des réseaux, etc.); e) Évaluer le dynamisme de la filière en France en termes d’innovation; f) Dresser une vision prospective, à un horizon 2030, de la filière; f) Formuler des recommandations sur les politiques publiques à mettre en place pour favoriser l’accès à la ressource, soutenir la compétitivité de la filière et dégager des pistes d’actions visant à capter le potentiel de développement au bénéfice de l’ensemble de la chaîne industrielle, ou encore initier des actions collectives entre les acteurs et/ou des partenariats (innovation, co-investissement, exportation).
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341
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For a European White Paper on the Security of Europe

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EuroDéfense-France s’est interrogée sur l’intérêt, mais aussi les difficultés, les risques et les conditions à satisfaire pour réaliser un livre blanc européen sur la sécurité et la défense. Son travail ne préjuge en aucune manière des résultats d’un tel exercice, qui pourrait conduire à plus d'intégration, ou simplement à un partage gagnant-gagnant résultant d’une subsidiarité bien comprise et appliquée de manière intelligente.

Une synthèse des principales réflexions d’Eurodéfense-France est exposée ci-après. Elle est articulée autour de 4 questions:
- pourquoi a-t-on besoin d’un livre blanc européen sur la sécurité et la défense?
- quels sont les obstacles à résoudre et les opportunités à exploiter pour le faire?
- comment le réaliser: contenu et processus?
- comment l’exploiter à Bruxelles et dans les capitales?
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Date of Editorial Board meeting: 
Publication date: 
Tuesday, September 1, 2015
Abstract in English: 
EuroDéfense team has examined the interest, and also the difficulties, the risks and the conditions necessary to complete a European White Paper on security and defence. In no way does this work prejudge the results of an exercise like this which might lead to greater integration or simply to win-win sharing resulting from subsidiarity that is fully understand and implemented intelligently. A summary of the main ideas is set out in four questions:
- Why do we need a European White Paper on security and defence?
- What obstacles have to be overcome and which opportunities can be used to do so?
- How should it be achieved: content and procedure?
- How could it be used in Brussels and in the Member States?
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20
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Present and Future of Civilian Drones

Title Original Language: 
Présent et futur des drones civils
Abstract Original Language: 
L’Académie de l’air et de l’espace (AAE) et l’Association aéronautique et astronautique de France (3AF) s’efforcent de focaliser leur attention et leurs réflexions sur des sujets qui leur semblent importants en matière de développement innovant des activités dans l’air et dans l’espace.
Ainsi les progrès technologiques permettent-ils aujourd’hui de concevoir et réaliser des aéronefs sans équipage à bord. Dans le domaine militaire, on assiste depuis des décennies au développement et à l’utilisation opérationnelle de drones de reconnaissance et même, plus récemment, de drones armés. Dans le secteur des drones civils, dont le développement est beaucoup plus récent, le foisonnement des idées est très impressionnant, accompagné d’une montée exponentielle du nombre d’opérateurs et de drones en opération. Les technologies permettent de réaliser des drones de petite taille dont les coûts d’acquisition et d’exploitation sont faibles. Émerge ainsi un marché de services proposés bien souvent par de jeunes entreprises innovantes. Les maires de nos villes et villages achètent des vues aériennes de leur territoire. Les agriculteurs peuvent surveiller leurs cultures, et définir les traitements appropriés. Les propriétaires d’infrastructures comme EDF, SNCF, GRT Gaz envisagent une utilisation de plus en plus intensive des drones pour inspecter les voies, les lignes, les viaducs, souvent difficiles d’accès. Après la télévision, depuis plusieurs années déjà grande utilisatrice de drones, le cinéma à son tour commence à utiliser ces systèmes innovants.
Cette multiplication des applications des drones pourrait représenter un danger potentiel pour les personnes et les biens et rendre difficile leur intégration dans un espace aérien déjà très encombré.
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Date of Editorial Board meeting: 
Publication date: 
Tuesday, September 1, 2015
Abstract in English: 
The Air and Space Academy (AAE) and the Association Aéronautique et Astronautique de France (French Aerospace Society, 3AF) endeavour to focus their attention and reflections on important issues linked to innovative development activities in air and space.
Today, for instance, technological progress has led to the design and manufacture of unmanned aircraft. In the military field, recent decades have witnessed the development and operational use of Unmanned Air Systems (UAS) or Remotely Piloted Aircraft Systems (RPAS) for Intelligence/Surveillance/Reconnaissance missions and even more recently, for weapon delivery. In the more recent civilian drone sector, the explosion of ideas has been impressive, with an exponential rise in the number of drone operators and missions. We now have the technological capacity to produce small RPAS that are cheap to buy and to run. This is inspiring a services market, often proposed by innovative young companies. The mayors of our cities and towns are purchasing aerial views of their area. Farmers can monitor their crops and define appropriate treatments. Infrastructure owners such as EDF, SNCF and GRT Gaz are envisaging using drones in an increasingly intensive way to inspect tracks, lines and bridges that are often difficult to access. For several years, television has been a major user of drones and now filmmakers are also starting to use these innovative systems.
This proliferation of drone applications may represent a potential hazard to people and goods and makes their integration into an already congested airspace very complicated.
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76
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